Un brin d'amour
- Clarisse Lemaitre

- 1 mai 2022
- 2 min de lecture
Espoir
Quand je n'y crois plus,
Quand je perds pied,
Quand les ombres dansent
Autour de moi comme des tristes pensées,
L'Espoir que tu m'aimes reste présent.
Quand je suis au fond,
Quand je bats les tréfonds,
Quand il n'y a que le noir
Au fond de mon Coeur,
C'est ton Âme qui me rappelle à moi.
Alors je prie, pour des jours meilleurs,
Alors je prie, pour avoir cette douceur,
Que d'être la tienne à tes côtés,
Et j'en passe des nuits à rêver.
Ton regard
A la lueur de mes pensées,
Se dessinent des ombres insensées.
Encore un jour à perdre haleine,
Sans toi, la vie ne serait pas.
L'Amour de ma vie tu m'as faite,
Tienne, jusqu'au cou tu m'as prise,
Ton regard insensé inondait l'emprise
Un regard si beau que je n'ai su garder prise.
Que l'Amour
Que l'Amour est fort, quand il est vécu
Il est horrible, effroyable et abattu,
Mais vivre l'Amour, pareille sensation
Nous fait pousser des ailes, Absolue émotion.
Muse troublante, Âme volante
Moi femme, on m'interdit : sois belle,
Et tais-toi. Quand le coeur gronde,
Quand le corps se déchaîne,
Qui d'autre peut arrêter
Cet Amour d'oeuvrer ?
Rêves
Dans mes rêves tu apparais,
Moi, Sirène, toi, Calife déchu.
Dans mes songes tu me hantes,
Alors le corps inondé, je ne cesse de t'aimer.
Quand cesseras-tu ces absurdités ?
Libre je suis, oiseau rare je fuis,
Pour ne pas me retrouver liée,
Je suis ta Beauté.
Homme de coeur, parole amère,
Qu'as-tu donc à creuser la tombe ?
Alors qu'un avenir, notre seul dessein,
Nous fera entiers ou nous ne serons rien.
Cet avenir, je le vois, c'est celui de vivre sans toi.
Ô ! Quelle épreuve cruelle !
Quel dur enivrement ! Que de te sentir
Dans mon corps, mais non comme amant.
Oh... Ne cesseras donc tu pas ?
De me hanter la nuit, comme je te vois ?
Lueur je sens, lumière je fends,
Quand nos deux corps, au firmament,
S'enlacent comme des encens.




Commentaires